À Propos

JACOB DIBOUM

Né au Cameroun, il vit et travaille à Troyes.

Peintre et sculpteur autodidacte.

Au fil de mes rencontres, de mes expériences personnelles et de mon parcours va naître une envie d’exprimer plastiquement mes sensations en mêlant les arts traditionnels africains et les techniques nouvelles.
La peinture est pour moi un espace de liberté lié à ma démarche autodidacte qui me permet d’explorer différents techniques.

ARTISTE EN RESIDENCE  À L’ARRIVAGE TROYES 2010-2015

Les expositions en 2015:

- Galerie Second - Life Épernay 51300

- Unesco Paris 75007

- ComUnArt à Saron Sur Aube

- Église de Dival – Villenauxe La Grande 10370

- Galerie du petit musée de la faïence – ANCY LE FRANC - l' Yonne

- l’Arrivage –Troyes 10000



Les expositions en   2014 :

- BIENNALE 109 VIROFLAY

- LES INATTENDUS DE STE SAVINE

- La Villa Cyrano à Barbizon

- Puls ’Art le Mans

- Galerie du petit musée de la faïence – ANCY LE FRANC - l' Yonne

- ComUnArt à Saron Sur Aube

- Sun Art Festival Perthuis

- Galerie d'Art et d'Or – Châtillon sur Seine

- GALERIE DU CARDO REIMS

- BIENNALE 109 16ième édition - Cité Internationale des Arts PARIS

- FESTIV ARTS D'ARROS DE NAY

-LES INATENDUS DE STE SAVINE

- Art contemporain Hôtel de Valville DE NOGENT SUR MARNE



Les expositions en   2013

-Les Hivernales de Paris-Est Montreuil

- Fidal en scène Reims

-Les Palettes Annecy

- Don d'une Fresques aux Urgence de l'Hôpital de Troyes





Les expositions en 2012

  • Les Hivernales de Paris-Est Montreuil
  • France ô ma France  (dans le Pont Alexandre III) 75007 Paris
  • Commande de Fresques Le Lycée Chrestien de Troyes dans le cadre du projet Comenius World's Wide WallsPologne-Suède-Italie-France
  • Le Festival Art en Vrac (  Salies de Béarn)
  • Atelier D’arts plastiques  à la Centrale de Clairvaux ( Aube )
  • 26ème Rencontre des peintres – SAINT CENERI LE GEREI (Orne) :
  • Maison des Association de Dizy ( Marne )
  • Festival Africajarc ( Cajarc )
  • Exposition Human Art's World - Fort du Vert Galant à Wambrechies.

Les expositions en 2011

  • Fidal en scène Reims
  • Saraaba Paris
  • Couleur en tête l’ Ocrerie  Auxerre
  • Salon Art en VRAC Salies de Béarn
  • Les Métamorphosées Halle Saint Pierre – Galerie Paris
  • Galerie L’arrivage à Troyes
  • L’Ocrerie à Auxerre
  • 8ème Biennale d’Art sacré Actuel à Confluences -Polycarpe  Lyon
  • Ferte Mace  Basse-Normandie
  • l’Abbaye aux Dames, • Salle Robert Le Magnifique à Caen
  • Résidence :  Camac: centre  d’art contemporain  Marnay
  • Galerie Place À l’Art Voiron

Les expositions en 2010

  • Puls’Art le Mans
  • Galerie d’Artempion, Vincennes                                               
  • Ministère de la Culture, 182 rue Saint-honoré – 75001 Paris
  • Hôtel Salomon de Rothschild 75008 Paris.                                   

Quelques expositions en 2009

  • Galerie Recto verso, (Luxembourg)
  • Biennale internationale d’art hors les normes, Lyon
  • L’Arrivage, Troyes
  • Bann’ art , Banne
  • Galerie Singul’art, Lyon
  • Médiathèque d'Épernay
  • Galerie Saint-Louis, Toulon
  • OUI ART au Conservatoire à Troyes                                     

Totem sans tabou, couleur sans colère.

Jacob Diboum fait swinguer la toile, danser la palette et chanter les totems. Son cœur généreux et ardent fait boum ! Que dis-je ? Dix boums à la seconde ! Et nous rentrons dans la transe d’une peinture immédiate et ludique. Les figures et personnages nous invitent à une fête haute en couleurs où la joie de jouer est première.

De fait, la première fois que j’ai vu sa création d’une grande fraîcheur et d’une belle poésie, je me suis dis : « Tiens ! Un matisse africain ! ». Je pensais bien entendu à la série Jazz du maître (éditions Tériade, 1947), la couleur y sonnant comme cette jeune musique du cœur et du corps. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de découvrir que l’artiste était aussi un merveilleux musicien d’un jazz subtil et accompli ! Sa peinture s’éclairait de pulsations rythmiques, de collages chromatiques (au sens musical et pictural), de tempos enfiévrés et de battements cardiaques. Et du jazz à l’Afrique, il n’y a qu’un pas… de danse.

Diboum n’est pas né artiste, il est né à Douala. Adolescent, il aimait contempler les masques et statuettes du Cameroun au petit musée de la ville. Il écoute et observe les hommes et les femmes qui assemblent, sculptent et peignent des objets, des meubles ou des paniers destinés au marché. Puis c’est l’arrivée à Paris où il fréquente le Louvre et le Centre Pompidou pour enrichir sa vision. Le monde enchanté de Gaston Chaissac et la radicalité d’un certain Dubuffet seront alors comme un appel impérieux à créer avec sa propre énergie. L’artiste se lance dans cette aventure en mêlant ingénieusement arts traditionnels africains et techniques d’aujourd’hui avec une vraie malice et une profondeur sensible.

Ses totems protecteurs et fraternels nous regardent dans les yeux pour nous dire l’harmonie et la simplicité qui sont une quête infinie. Les êtres d’étincelles et de feux, d’étoffes et de lumières vivent dans un monde diboumien où la frontière entre quotidien et imaginaire est presque abolie.

Et si Diboum est un authentique artiste du courant de l’art singulier, c’est avant tout un artiste du cœur, ce cœur que nous entendons battre démesurément à l’approche de ses exquises toiles et de ses éclatants totems.

Antoine Campo

Membre de la Sacd